• Give to get a ticket home 

     

     

    Le nom de cette oeuvre est "Give to get a ticket home", qui signifie en français "donnez pour obtenir un billet de retour ". Elle a été réalisée le 3 avril 2013 sur un mur en Russie, plus précisément dans la ville de Moscou, par un mystérieux artiste russe qui cache son visage pour ne pas être reconnu. Il s'est inventé plusieurs pseudonymes : Pavel 183, Pasha 183 ou bien P183. Les couleurs présentes sont : le gris et le noir. Sur l'image nous pouvons apercevoir un homme avec des ailes, allongé à même le sol et qui paraît assoupi. Par ses habits en guenilles, crasseux et poussiéreux, nous pouvons deviner que l'homme est un sans domicile fixe. Devant lui se trouve une pancarte avec une inscription rédigée en russe : « Donnez pour obtenir un billet de retour " .

    Pavel 183 reste connu pour ses street arts qui ont pour but de donner son ressenti par rapport aux événements produits .

    Pour l'oeuvre que j'ai choisi le jeune artiste n'a pas pu donner une interprétation car celui-ci vit dans l'anonymat. Nous allons donc vous proposer notre propre interprétation.

    Je pense que l'artiste a voulu démontrer à travers cette œuvre à quel point le monde est cruel, et que la paix et l'égalité ne sont qu'un rêve qui n'est et ne sera jamais réalisé sur terre, car la guerre, la famine et la pauvreté seront toujours présentes dans certains pays.

    On peut penser que le personnage représenté est un ange, qui, dès son arrivée sur terre, a été déçu en voyant comment le monde peut être cruel. On peut imaginer qu'a cause de cette découverte l'ange soit tombé dans la pauvreté et ne puisse se relever. La pancarte, elle, est un appel à la population dans le but d'essayer de faire régner la paix et l'égalité dans le monde en venant en aide aux gens qui sont dans le besoin. Peut-être que cet ange ne veut pas vraiment rentrer chez lui. Peut-être désire-t-il simplement que les hommes fassent preuve de compassion et de solidarité pour que le monde redevienne un paradis : cela signifierait alors qu'il insinue qu'en faisant simplement le geste de donner, les gens lui permettraient symboliquement de retrouver son paradis perdu.

     

    Nous ne pouvons nous empêcher d'associer cette œuvre aux drames qui se sont produits récemment en Russie . Un jeune couple russe a voulu débarrasser la ville de ses SDF. Ils en ont assassiné près d'une vingtaine. Ils refusaient qu'on voit leur ville comme une ville "sale". Chaque nuit, ils allaient écraser avec leur voiture les sans-abris qui se trouvaient dans la rue. L’œuvre montre à quel point les gens sont indifférents à la pauvreté des autres et sont cruels entre eux .

     

     

    Autres œuvres :

     

    L'oeuvre ci-dessous est une installation destinée à donner l'illusion qu'une immense paire de lunettes jonche le sol, avec une de ses branches relevée. Elle intègre un lampadaire présent sur la place, dont la tête recourbée accentue la ressemblance avec une branche de lunettes.

     

     

    La photographie suivante montre un interrupteur géant peint sur la façade d'un immeuble. 

     

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  • Les Twins:

     

    Les Twins in Treasur Island, par Quentin Behari

     

     

     Les Twins est un duo français de danse, d'origine Antillaise ( Guadeloupe ), formé par les jumeaux Laurent et Larry Bourgeois. Ils pratiquent le New-Style, un style qui fait partie du grand ensemble du hip hop. Originaires de Sarcelles, au nord de Paris, ils sont nés le 6 décembre 1988. Membres d'un groupe de danse appelé Criminalz, ils se font connaître du grand public en 2008 grâce à l'émission Incroyable Talent. Les frères jumeaux sont complémentaires dans leurs rôles : Larry est le spécialiste des mouvements de pieds extrêmes et de l'équilibre. Laurent, quant à lui, celui des mouvements impossibles et ultra fluides.  Laurent et Larry sont les précurseurs d'un style qui mérite d'être développé et de s'étendre dans le monde artistique. Les deux frères ont cette capacité à retenir un morceau dans sa complète constitution et à en exprimer chaque fibre dans leur mouvements, que ce soit du Jazz ou du Hip-Hop, même du Rock, leur compréhension du morceau est constamment juste. Leur talent est aujourd'hui mondialement reconnu puisque les deux jumeaux ont participé à des évènements planétaires comme « The Immortal World Tour », un hommage à Michael Jackson. Ils collaborent également avec des grandes figures de la pop internationale comme David Guetta ou Alicia Keys.

     

    Les Twins in Treasure Island:

     

     

    Dans cette vidéo, les Twins se livrent à un exercice de style proche de la pantomime. Leur chorégraphie reproduit avec subtilité le comportement d'un client de supermarché. Parmi les attitudes les plus caractéristiques, on reconnaît notamment celle du client qui pousse son caddy. Mais on se représente aussi parfaitement le client perplexe, exaspéré par la profusion de produits qui l'empêche de faire son choix. Dans ce registre, le mouvement des mains est essentiel : mains passées sur le front ou qui enserrent le visage pour mimer l'exaspération, main  passée également sur la nuque pour soulager la douleur provoquée par les mouvements de tête ; main qui saisit un produit dans les rayons et qui le replace immédiatement. Tels des danseurs sur glace, les deux frères se déplacent en glissant sur le sol. Ils multiplient les allers et venues, se baissent, se relèvent sans parvenir à se décider.

    Leur chorégraphie se présente comme un véritable interlude à la réalité. Au départ, rien dans leur comportement ne les distingue de clients ordinaires. Ils se fondent parfaitement dans une normalité qu'ils rejoignent à la fin du clip. Mais pendant les quelques minutes que durent leur chorégraphie, ils semblent pris dans une sorte d'ivresse dionysiaque, et se mettent à réaliser des mouvements d'une fluidité et d'une précision exceptionnelles, qui transforment ce banal rayon de supermarché en espace de création.

    Doit-on absolument chercher à y voir un message? Il paraît assez peu vraisemblable que les deux jeunes hommes aient voulu dénoncer la société de consommation. Ils sont eux-mêmes les produits d'une société d'apparats dans laquelle la recherche de style se confond avec la quête permanente d'accessoires nouveaux.

    Ils se sont plus vraisemblablement laissé porter par la conviction que dans les gestes les plus banals du quotidien se cache une chorégraphie secrète qu'il est possible de révéler. Ce sont ces gestes du quotidien qu'ils s'évertuent à sublimer.

    Ainsi, dans la vidéo ci-dessous, les deux jeunes hommes s'emparent de la gestuelle des ouvriers du bâtiment pour construire une chorégraphie qui ressemble à un hommage.

     

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    Monsieur Chat, par Quentin Béhari.

     

    Présentation:

     

    M. CHAT est une création graphique de l'artiste franco-suisse Thoma Vuille, apparue pour la première fois en 1997. Il s'agit d'un chat de couleur jaune orangé, réalisé à l'acrylique. Ce personnage énigmatique arbore toujours un énorme sourire. À partir de 2003, des ailes blanches lui poussent sur le dos.

    Thoma Vuille a réalisé toute une série de créations mettant en scène ce personnage inventé, sur des murs placés à des endroits difficiles d'accès. L'idée lui vient en 1997 au cours d'un atelier dans une école Orléanaise durant lequel une petite fille réalise un dessin de chat qui inspire l'artiste. Celui-ci entreprend alors de peindre son chat sur les murs de la ville d'Orléans, de préférence au niveau des toits, avec pour seul objectif de « mettre de l’humain et de l’amour dans la ville ».

    Le 18 mars 2007, Thoma Vuille est priori en flagrant délit par la police municipale alors qu'il décore un mur d'Orléans. Il est ainsi contraint de révéler l'identité du créateur de M. CHAT, mais la justice ne prononce à son encontre qu'une peine symbolique de 300 euros d'amende avec sursis. Il abandonne alors son statut de graffeur underground pour travailler en partenariat avec des institutions, comme la ville d'Orléans ou le Conseil régional de Poitou-Charentes. .

    Le travail de Thoma Vuille consiste en une déclinaison constante de la figure de M. CHAT, dont le trait s'est assuré au fil des ans. Le dessin est simple, la ligne claire : le chat jaune et souriant fait au premier abord l'effet d'un logo. Toutefois, il ne saurait être ainsi réduit : « Le chat ne se décline pas en logotype, mais furtivement nous captive ». Issu du street art, il déploie sa « silhouette cartoonesque » dans de multiples positions, de face ou de profil, avec ou sans ailes, seul ou accompagné. M. CHAT possède une forte identité, mais qui « supporte les variations ». Sa simplicité même lui permet d'atteindre une dimension symbolique.

     

    Analyse d'une création:

     

    Monsieur Chat, par Quentin Béhari.

     

    En choisissant de représenter Monsieur Chat sur le mur d'une station de métro en rénovation, Thoma Vuille ne s'attendait pas à subir la colère de la RATP. L'entreprise a cependant très mal réagi au travail de l'artiste et a déposé plainte contre lui pour « dégradation ». Ce procès ubuesque a cependant débouché sur une annulation pure et simple de la procédure pour vice de forme ; autrement dit, la cause du street-art reste encore à plaider.

     

    Cette réalisation à l'acrylique met particulièrement en lumière les intentions de l'artiste. Le sourire communicatif du chat est là pour mettre un peu de joie dans un endroit délabré. Monsieur Chat semble sortir d'une bouche d'égout. L'adjonction de traits au niveau des mains et des oreilles est là pour donner l'illusion d'un mouvement : Monsieur chat semble agiter les bras pour attirer l'attention du passant. La devise républicaine notée sur la gauche - et qui a peut-être été ajoutée par quelqu'un d'autre que Thoma Vuille - possède une graphie particulière, les points sont remplacés par de petits cœurs qui rappellent le nez du personnage et qui constituent pour le passant une véritable cure de jouvence puisque ces fantaisies juvéniles renvoient inévitablement à l'enfance.

     

    En associant son dessin à cette devise, Thoma Vuille fait de son personnage un symbole républicain. Il en fait donc un idéal de société comme si le sourire de Monsieur Chat constituait à lui seul un modèle de société.

     

    http://next.liberation.fr/arts/2014/10/29/ratp-pas-de-quoi-fouetter-un-m-chat_1131850

     https://fr-fr.facebook.com/pages/MCHAT-OFFICIEL/129835657034349

    monsieurchat.free.fr/

     

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    Frida Kahlo

     

    "Les deux Frida" de Frida Kahlo, par Hadriana Corre.

     

     

    Biographie de l’auteur :

     

    Magdalena Frida Carmen Kahlo Calder­on ou Frida Kahlo est née le 6 juillet 1907 à Coyoacan au Mexique et est morte dans la même ville le 13 juillet 1954. Elle est une artiste peintre mexicaine.

    A 18 ans, elle a un accident de circulation qui lui laisse des séquelles à vie et elle subit de nombreuses interventions chirurgicales. C’est à l’aide d’un miroir, pendant sa convalescence qu’elle réalisera plusieurs autoportraits. « Je me peins moi-même parce que j’ai beaucoup de temps seule et parce que je suis le motif que je connais le mieux ». Elle a également peint ses proches, des paysages, des natures mortes…

    Ses tableaux, souvent très colorés, représentent des événements de sa vie personnelle, elle peint sa douleur, ses peurs…

    Elle se marie en 1929, à Diego Rivera et divorcera 10 ans après pour e remarier un an plus tard. En 1939, son état commence à s’aggraver : elle a des douleurs à la colonne vertébrale ce qui lui fera réaliser en 1944, « La colonne brisée ».

    Lorsqu’elle peint « Les deux Frida », l’artiste divorce de Diego, en 1939, mais elle ne souhaite pas ce divorce et exprime sa douleur dans cette peinture.

     

    Les deux Frida :

     

    "Les deux Frida" de Frida Kahlo, par Hadriana Corre.

     

    Ce tableau est un double-autoportrait en pied : c’est-à-dire que l’artiste est représenté deux fois et que tous les membres des personnages sont visibles. Les deux femmes sont grandeur nature et assises sur un banc. Elles se tiennent la main. A l’arrière-plan, un ciel orageux occupe les deux tiers de l’espace de la toile.

    La Frida de gauche : cet autoportrait représente Frida en robe traditionnelle mexicaine de mariée. Une déchirure au niveau de sa poitrine laisse apparaître son cœur écorché. Elle tente, à l’aide d’une pince, d’empêcher le sang de couler d’une de ses veines reliée à son cœur. Son visage est très pâle et le sang qui coule se mêle aux petites fleurs au bas de sa robe.

    La Frida de droite : ce portrait-ci montre l’artiste avec le visage plus coloré, habillée dans une robe traditionnelle mexicaine, la tehuana (robe qu’elle portait souvent quand elle vivait avec son mari). Cette Frida a les jambes écartées et la moustache plus marquée, ce qui lui donne une allure masculine et forte. Le cœur est intact, posé sur la blouse. Elle tient dans sa main gauche le portrait miniature de son mari enfant, qui est relié, par une veine, à son cœur .

    Une veine venant des cœurs relie les personnages comme s’ils étaient dépendants l’un de l’autre.

    « Les deux Frida » illustre la douleur ressentie par l’artiste au moment de sa séparation avec Diego.

    Dans son journal, à propos de ce tableau, Frida parle d’une amie imaginaire qu’elle s’inventait lorsqu’elle avait des problèmes, un double d’elle-même qui était ce à quoi elle aspirait : être normale, forte. On distingue donc deux aspect différents de l’artiste : la Frida de gauche, blessée est la femme divorcée et la Frida de droite, son amie imaginaire, est la femme mariée, forte et réconfortante. Parallèlement, cela dévoile deux côtés de sa personnalité, le côté féminin et fragile à gauche et le côté masculin et fort à droite.

    Le cadre du portrait de Diego dans la main de la Frida de droite est formé par une veine, relié à son cœur, ce qui symbolise le rôle vital de son mari dans sa vie : lorsque le portrait manque, le sang coule (portrait de gauche).

     

    Conclusion :

     

    Frida utilise des organes pour exprimer sa souffrance, ce qui est lié aux multiples interventions chirurgicales qu’elle a subies.

    La souffrance est omniprésente dans ce tableau, depuis le cœur écorché au ciel orageux, qui pourrait symboliser le tourment de son esprit.

    Dans ce tableau, la douleur est aussi bien physique que mentale. Chaque élément de ce tableau a une signification, qui nous ramène à la souffrance de l’artiste.

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    Daniel Ternon

     

    Eve au jardin de Daniel Ternon, Par Priscillia Grondin

     

     

    Biographie:

     

    Daniel Ternon est né en 1956 au Havre. Il a étudié la peinture à l’école des beaux-arts de Rouen, de 1974 à 1979. Pendant ses années d’étude, il découvre les galeries parisiennes et les toiles de Di Macio, Roland Cat, Poirier et d’autres peintres qui sont considérés comme des maîtres dans la peinture fantastique et dans l'art du trompe-l’œil. Daniel Ternon aime être en rupture avec les tendances dominantes. Sa représentation si particulière du réel lui permet de donner vie à des mondes imaginaires, mais aussi de ressusciter des mondes tombés dans l'oubli. Il est l'un des rares artistes qui préfèrent emprunter des voies singulières plutôt que de suivre un courant artistique. Daniel Ternon nous surprendra toujours par sa technique, mais aussi par ses thèmes si fantastiques et si envoûtants. On ne peut pas rester indifférent.

     

    L'eau est présente dans tous ses tableaux. Il a un attachement particulier pour cet élément, qui reste dans son esprit indissociable des parties de pêche qu'il faisait avec son grand-père quand il était enfant. Il aime notamment représenter des paysages sous-marins, dans lesquels se côtoient des animaux des profondeurs, des sirènes, des fées de l'eau et des statues représentant des symboles de la paix et de la liberté. Très souvent, le sol marin est recouvert de coraux extrêmement colorés et peuplés de poissons tropicaux. Il crée ainsi des mondes extrêmement sereins, dans lesquels les créatures vivent en harmonie, et où tout semble léger. Cet attrait pour le monde sous-marin se traduit par une omniprésence du bleu dans ses tableaux.

     

    Eve au jardin de Daniel Ternon, Par Priscillia Grondin

     

     

    Mais l'eau est aussi souvent présente dans son oeuvre sous forme de cascades car Daniel Ternon recherche constamment la verticalité. Dans tous ses tableaux, on remarque la présence d'un relief plus ou moins abrupt, qui communique une impression d'immensité.

     

    Il est également passionné par le monde céleste et se plaît à représenter – même lorsqu'on est sous la surface de la mer – des astres qui appartiennent à un univers onirique très étrange. On trouve ainsi, dans certains de ses tableaux, des œufs en apesanteur qui flottent dans le ciel comme des astres mystérieux. Parfois, il nous transporte sur des sphères voisines de la terre, où notre planète trône dans le ciel comme un espace inexploré.

     

     

    Eve au jardin de Daniel Ternon, Par Priscillia Grondin

     

    Dans son œuvre, l'océan et l'espace se confondent, formant un espace harmonieux et indivisible.

     

     

    Tableau  :

     

    Eve au jardin de Daniel Ternon, Par Priscillia Grondin

     

     

     

    Sur ce tableau on voit en premier une cascade qui coule normalement et autour une forêt. Mais quand on regarde bien, l’eau de la cascade provient d’une pomme qui ressemble à un astre, semblable au soleil. Au-dessus de cette pomme, une femme nue tend un bras entouré d'une lumière crue, qui donne le sentiment que la lumière céleste émane du corps de cette femme. Les couleurs les plus présentes sont le vert, grâce aux arbres autour, et le rose orangé, presque rouge, présent dans le ciel et qui se reflète dans l’eau de la cascade. Cette femme est Eve, puisque le tableau se nomme « Eve au jardin  ».

    La présence de la pomme rappelle le mythe biblique d'Adam et Eve. Ils vivaient dans le jardin d'Eden et Dieu avait défendu à Eve de cueillir le fruit défendu, souvent symbolisé par une pomme. Eve, influencée par le serpent, a cueilli le fruit défendu. Son acte constitue ce qu'on appelle le péché originel. A la suite de cet acte, Adam et Eve sont chassés du jardin d'Eden et vont connaître la souffrance.

    Ternon ne représente Eve dans la souffrance. La pomme est intacte, Eve ne l'a peut-être pas encore cueillie. Peut-être Ternon peint-il le jardin d'Eden? Une impression de tranquillité se dégage du tableau, l'eau coule en abondance, le paysage entier ressemble à un paradis.

     

     

     

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