•  

    Biographie :

     

    Courbet est un peintre réaliste du XIXe siècle. Le réalisme est un courant artistique qui avait pour ambition de peindre la réalité sans aucun artifice. Il suit de près le courant romantique qui s'intéressait plus aux sentiments et à la relation de l'homme avec la nature. Les jeunes romantiques éprouvaient aussi une certaine amertume face au monde qui les entourait. Ils avaient le sentiment d'appartenir à un siècle médiocre, où la grandeur n'existait plus. Cet autoportrait est donc plus romantique que réaliste car il met en scène le désespoir du sujet représenté.

     

    Analyse du tableau :

     

     

    Gustave Courbet,Le Désespéré, par Nayla Ahamada Chaka

     

    Le Désespéré est une huile sur toile de 45X54cm. C'est donc un format « paysage », ce qui est assez inhabituel pour un portrait (pour le portrait, on utilise plus souvent le format « portrait »). On est tellement près du personnage qu'il est impossible de voir ce qui se trouve derrière lui. Par esprit de contradiction, le peintre a réalisé une autre version de ce portrait dans un format portrait, et s'est amusé à représenter le paysage derrière lui. On a l'impression, dans ce tableau, qu'il occupe tout l'espace comme s'il était enfermé dans un cadre trop petit. Ce phénomène s'explique par un procédé de « surcadrage » qui fait que le visage se trouve pris au centre du tableau, dans une sorte de losange. La lumière vient de la gauche, en hauteur, et éclaire son front et ses bras. Le sujet passe ses mains dans ses cheveux et donne l'impression qu'il se les arrache. Il a les yeux grands ouverts, et ses sourcils sont remontés. On dirait qu'il est horrifié.

    Ce tableau me plaît parce que le personnage est beau et que ses yeux son envoûtants. Son visage exprime une angoisse qui lui donne un air différent. Il paraît triste, effrayé. Son angoisse le rend touchant.

    Partager via Gmail

  •  

    Henri Rousseau (dit le Douanier Rousseau) est né à Laval en 1844 et mort en 1910 à Paris.

     

     Il est un peintre français et est considéré comme un représentant majeur de l'art naïf. Issu d'une famille modeste, il étudie le droit avant de partir à Paris, où il travaille dans un octroi, ce qu'il lui donna le surnom de « douanier ».

      « Moi-même » Henri ROUSSEAU (autoportrait). Huile sur toile 146 x113. Galerie nationale à Prague

    Il apprend lui-même la peinture et produit un grand nombre de toiles, qui représentent souvent des paysages de jungle. Il n'a pourtant jamais quitté la France. Son inspiration, il la puise dans la nature représentée dans les livres illustrés des jardins botaniques ou dans les récits des soldats qui ont participé à l'intervention au Mexique: son imagination extravagante fait le reste.  « Il n’y a rien qui me rende aussi heureux que de regarder et peindre la nature. Pouvez-vous imaginer que, quand je vais à la campagne et voit partout du soleil, de la verdure et des fleurs, je dis : tout cela m’appartient, vraiment ! » Henri Rousseau

    « Je ne sais pas s'il en est pour vous comme pour moi, mais quand je suis dans les serres et vois les étranges plantes des pays exotiques, alors je pense que j'entre dans un rêve. Je me sens un autre homme. » Henri Rousseau

    Ses toiles montrent une technique élaborée, mais leur aspect enfantin a valu beaucoup de moqueries à Henri Rousseau. Habitué du Salon des indépendants, il commence à recevoir des critiques positives à partir de 1891, et rencontre quelques autres artistes à la fin de sa vie, comme Robert Delaunay, Paul Signac et Pablo Picasso. Il ne réussit qu'à s'imposer pour de bon un peu avant sa mort, en exposant « Le rêve » .Son travail est aujourd'hui considéré comme crucial pour l'art naïf et il a influencé de nombreux artistes, notamment des surréalistes.

     

    « Le rêve » Henri ROUSSEAU (1910)

     

    " La charmeuse de serpents "

    « La charmeuse de serpents » est une commande de la mère de Delaunay.

    On voit sur cette peinture une femme à la peau noire et un oiseau à longue pattes au bord d’une rivière à l’orée d’une forêt tropicale. Elle joue de la flûte, autour de son cou, un serpent, et sur les arbres à sa gauche, d’autres serpents descendent pour se réunir autour d’elle. Cette scène se déroule une nuit de pleine lune.

    Le tableau est principalement composé de vert, mais Rousseau a ajouté au premier plan 3 massifs où le jaune domine. Derrière ces plantes, on aperçoit des boules roses très pâles presque blanches. Il a également ajouté deux rameaux de fleurs bleues en formes de clochettes, ainsi, il casse la couleur dominante ( vert ).

    Dans les arbres à droite, il y a des serpents noirs , deux perruches vertes et un autre oiseau carmin et noir.

    A gauche, un oiseau aquatique à bec aplati, juste à côté de la charmeuse il possède les teintes roses, grises et pour les pattes, du jaune et du marron.

    La charmeuse est au centre, elle a la peau noire et sa chevelure très brune arrive jusqu’à ses genoux.

    A droite, la masse de végétation diverse forme « le mur de la jungle » et à l’opposé, une rivière dont on ne peut deviner l’origine : l’Afrique, l’Asie ou l’Amérique du Sud ? On pourrait facilement dire l’Amazonie mais le personnage à la peau très foncée et à la chevelure extrêmement longue dérange. L’autre rive (à gauche), est profondément ouverte grâce à la rivière qui est éclairée par la lune.

    A travers ce tableau, Rousseau a représenté le personnage en accord total avec le monde qui l’entoure. Il y décrit un paradis perdu et la nostalgie du temps ou l’Homme vivait en harmonie avec la nature…

    Partager via Gmail

  •  

     

    L'art du thé au Japon, par Marëva Lebon

     

     

    Le thé au Japon:

    Durant le douzième siècle, le thé en poudre était utilisé pour les rituels religieux des bouddhistes. Mais pendant le treizième siècle, les samouraïs ont commencé à en boire. Ce sont eux qui sont à l'origine de la cérémonie du thé.

    Cette cérémonie est devenue au japon un rituel traditionnel, influencé par le bouddhisme zen, dans lequel le thé vert, appelé Macha, est une poudre à base de feuille moulue. Il est préparé par un hôte expérimenté de manière cérémoniale, et servi dans un cadre calme à un petit nombre d'invités.

    Cette cérémonie n'est pas seulement un art du thé, mais aussi un art de l'hospitalité qui a pour but de mettre les invités à l'aise.

    Avant qu'on ne serve le thé, lzq invités doivent attendre dans un pavillon entouré par un petit jardin. Lorsque l'hôte est prêt, il les invite à entrer. Avant d'entrer les invités se dépouillent des insignes de leur statut social. Les samouraïs déposent leurs sabres etc. Souvent, la pièce dans laquelle est servi le thé est accessible par une porte assez basse, qui oblige les convives à s'incliner pour entrer.

    La cérémonie est basée sur quatre principes :

    • Le Wa : l'harmonie.

    • Le Kei : le respect.

    • Le Sei : la propreté et la loyauté.

    • Le Jaku : la sérénité. Offrir du thé, c'est offrir de la sérénité.

     

    Voici les différents ustensiles utilisés pour servir le thé :

     

    L'art du thé au Japon, par Marëva Lebon

     

    Le kama est utilisé pour faire bouillir l'eau.

    Le hishaku est une louche qui sert à puiser l'eau de la bouilloire.

    Le Kensui : c'est un bol pour eau usée. Il sert à rincer le chawan.

    Le Chawan est un bol à thé. C'est l'objet le plus important. Il est le seul récipient utilisé pour boire le thé. Les invités se le passent à tour de rôle pendant la dégustation.

    Le Mizusashi est un pot contenant de l'eau fraîche servant à remplir la bouilloire.

    Le chasen est un fouet en bambou effiloché servant à mélanger le thé pour le faire mousser.

    Le Fukusa : carré de soie utilisé pour nettoyer les ustensiles ou pour tenir le couvercle de la bouilloire.

    Le Chashaku est utilisé pour prendre une dose de thé en poudre et la mettre dans le chawan.

    Le Natsume est une boîte qui sert à conserver le thé.

     

     

    La gestuelle de la cérémonie du thé n'est pas difficile en soi. Tous les gestes sont pratiques et nécessaires. Aucun n'est symbolique ou simplement esthétique. Celui qui prépare et ceux qui reçoivent doivent observer un rituel précis qui date du XVIe siècle.

     

    La cérémonie du thé :

    Dans la cérémonie du thé, l’eau représente le yin. Le feu dans la cheminée représente le yang. Le mizusashi, qui retient l’eau fraîche, symbolise la pureté : seul l’hôte est autorisé à le toucher. Le petit récipient en céramique, appelé Natsume, qui sert à conserver le thé est placé en face de la mizusashi.

    Si le matcha est servi au cours de la journée, un gong sonne pour l'annoncer. Si c’est le soir, un glas retentit cinq à sept fois pour appeler les invités à rejoindre la maison de thé. Tout le monde purifie ses mains et sa bouche par des ablutions, puis rentre dans le salon de thé pour admirer les fleurs, le feu et la bouilloire avant de s'asseoir.

    L’hôte place le bol à matcha (chawan), le fouet à matcha (chasen), le torchon (Chakin) et la cuillère à matcha (Chashaku). Le bol à thé représente la lune (yin) et est placé à côté de la jarre d’eau, qui représente le soleil (yang). L’hôte va à la salle de préparation, et revient avec le bol des eaux usées (kensui), la poche d’eau en bambou (hishaku) et un reste de bambou vert appelé futaoki pour le couvercle de la bouilloire.

    L’hôte purifie le chawan et le chashaku avec un chiffon de soie (fukusa). Il remplit le bol à thé avec de l’eau chaude et rince le Chasen. Il vide alors le bol à thé qu'il essuie avec le chakin. A ce stade, l’hôte soulève la cuillère à matcha et y verse 3 cuillères. Il y verse une louche d’eau assez chaude provenant de la bouilloire, et utilise le fouet pour arriver à un mélange mousseux. De l’eau supplémentaire est ajoutée à la mousse jusqu’à ce qu’elle ait la consistance d’une soupe à la crème, et il remet l’eau non-utilisée dans la bouilloire. L’hôte passe le bol à thé à l’invité principal d’abord qui s’incline et accepte. L’invité principal admire le bol en soulevant et en le faisant tourner. Il boit ensuite un peu de thé, essuie le bord de la cuvette, et le passe à l’invité suivant qui fait la même chose.

    Quand tous les invités ont goûté le matcha, le bol est retourné à l’hôte qui le rince et nettoie le récipient à thé. L’hôte montre les ustensiles aux invités pour examen. Ensuite, le groupe engage la conversation sur les objets utilisés dans la cérémonie du thé et la présentation qui a eu lieu.

     

     

     

    Partager via Gmail

  •  

    Via Sophiatown est un ballet moderne réalisé par les Via Kathleong.

    Les Via Kathleong ont créé cette pièce pour apporter un éclairage sur la fameuse période de Sophiatown dans les années 1950.

     

     

     

    1- Un quartier cosmopolite, détruit par l'apartheid.

     

    Sophiatown, à l’origine, devait être un quartier blanc de Johannesburg. Un riche propriétaire avait acquis ce vaste territoire en bordure de la ville pour y bâtir un nouveau quartier. Il donna aux rues les noms de ses filles, et à la ville entière celui de son épouse. Mais au cours de la première moitié du vingtième siècle, une population cosmopolite s’y installa, faisant fuir peu à peu la population blanche du quartier. Sophiatown est rapidement devenu un territoire multiracial, le premier du pays, réputé pour la vitalité de sa vie culturelle. C'est là-bas que sont nées notamment deux danses, le tsaba-tsaba et le kofifi, ancêtres du Pantsula.

     

    En 1948, les nationalistes s'emparent du pouvoir en Afrique du sud. Ils croient en la suprématie du peuple blanc et prône la séparation des différents groupes ethniques qui peuplent le territoire du pays. Ils mettent alors en place un système ségrégationniste, appelé apartheid, et qui prévoit d'organiser la cohabitation des populations blanches et noires de façon rationnelle, dans un système qui limite les interactions entre les différentes communautés.

    En 1950, un amendement est promulgué, the Immorality Amendment Act, No 21 : les relations sexuelles entre des individus appartenant à des communautés raciales différentes sont officiellement prohibées. Les autorités de Johannesburg décident alors d’évacuer entièrement la population de Sophiatown, dont le cosmopolitisme n'est pas compatible avec le vingt-et-unième amendement. Les habitants du quartier s'opposent à cette décision et entrent en résistance, rejoints par de nombreux artistes. Ils fondent un collectif dont le slogan est sans ambiguïté : "Ons dak nie, ons phola hier" ("nous ne partirons jamais, nous resterons ici"). Leur colère est souvent perçue comme une des premières manifestations anti-apartheid dans le pays. Ils parviennent à préserver leur quartier pendant plus de cinq ans. Finalement, en 1955, les autorités décident d'employer la force pour chasser tous les habitants récalcitrants. Les noirs sont envoyés à Soweto, les indiens sont envoyés à Lenasia, au sud, et les chinois au centre-ville. Le quartier est intégralement rasé, puis reconstruit pour accueillir une population blanche. Ce nouveau quartier est rebaptisé « Triomf » (« triomphe ») car il symbolise la victoire de l'apartheid sur la mixité ethnique.

    Ce genre de scène va se répéter dans tous le pays. De 1960 à 1983, plus de trois millions de noirs sud-africains vont ainsi être chassés de chez eux et relogés dans des ghettos à l'écart des grandes villes.

     

    2- Via Sophiatown, un hommage à ce quartier mythique.

     

    Dans ce spectacle, les Via Katlehong redonnent vie au quartier détruit. Ces neufs danseurs mêlent des danses contestataires, comme le pantsula et le gumboot, au jazz et au swing pour montrer que la musique et la danse ont été omniprésentes dans la lutte contre l'apartheid. Le pantsula est une danse née justement à Sophiatown et qui est un mélange de mbaquang zoulou, de Charleston et de rock. Elle était destinée à l'origine à lutter pacifiquement contre l'apartheid et le vingt-et-unième amendement. Mais elle est devenue très vite une danse populaire donnant lieu à des battles improvisées dans les rues du quartier.

    Le gumboot, de son côté, est né dans les mines de Johannesburg. Il s'agit d'une danse réalisée avec des bottes en caoutchouc, qui consiste à créer un rythme en frappant les pieds sur le sol et en tapant dans les mains. Elle est née pour remplacer les instruments de percussion, dont l'usage était restreint sous l'apartheid. Les mineurs avaient en effet pour habitude de chanter en travaillant, et le gumboot accompagnait leurs voix. On estime également que cette danse constituait une forme de langage, qui permettait aux mineurs de communiquer entre eux à l'insu de leurs employeurs.

     

    Via Sophiatown convoque toute la richesse de ces danses nées sous l'apartheid pour célébrer un quartier qui incarnait un idéal bien éloigné de celui des partisans de la ségrégation. La troupe nous fait voyager dans le temps, à travers ce spectacle qui dure près de cinquante minutes.

     

    Ci-dessous, une vidéo de Pantsula:

     

     

    Ci-dessous, une vidéo de gumboot:

     

     

    Partager via Gmail

  •  

    Strange fruit de Billie Holiday, par Hadriana Corre.

     

    Titre : Strange fruit

    Auteur : Abel MEEROPOL (professeur américain d’origine russe)

    Compositeur : Abel MEEROPOL

    Interprète : sa femme, puis, Billie HOLIDAY

    Date de composition : 1936

    Date d'interprétation : 1939

     

    L'œuvre est liée au lynchage de deux afro-Américain.

    Biographie rapide : Billie HOLIDAY Chanteuse de jazz américaine légendaire également connue sous le nom de « Lady Day ». Née à Baltimore en avril 1915 et décédée en juillet 1959. Connue pour l’intensité dramatique de ses interprétations qui sont de véritables mises en scènes.

    1. Contexte historique

    Abel MEEROPOL a écrit un poème suite au lynchage de deux afro-Américains, et plus tard l'a mis en musique. Il proposa cette chanson à Billie Holiday.

    Billie Holiday enregistra cette chanson en 1939 dans un cabaret de New-York, cette chanson, Strange Fruit, est une « protest song » une chanson contestataire, elle dénonce les «  Nektie parties » (pendaison) couramment pratiqués au Sud des Etats-Unis et auxquels certains blancs assistaient comme si c'était un spectacle.

    1. Ecoute de l’extrait

     

     

     http://www.wat.tv/audio/billie-holiday-strange-fruit-1fcaw_2flcz_.html

    Strange fruit

    Southern trees bear strange fruit
    Blood on the leaves and blood on the root
    Black bodies swinging in the southern breeze
    Strange fruit hanging from poplar trees

    Pastoral scene of the gallant South
    The bulging eyes and the twisted mouth
    Scent of magnolia sweet and fresh

    Then the sudden smell of burning flesh
    Here is a fruit for the crows to pluck
    For the rain to gather, for the wind to suck

    For the sun to ripe, to the tree to drop
    Here is a strange and bitter crop !

    Les arbres du Sud portent un fruit étrange

    Du sang sur leurs feuilles et du sang sur leurs racines

    Des corps noirs qui se balancent dans la brise du Sud.

    Un fruit étrange suspendu aux peupliers

     

    Scène pastorale du vaillant Sud

    Les yeux révulsés et la bouche déformée

    Le parfum des magnolias doux et printanier

    Puis l'odeur soudaine de la chair qui brûle

    Voici un fruit que les corbeaux picorent

    Que la pluie fait pousser, que le vent assèche

    Que le soleil fait mûrir, que l'arbre fait tomber

    Voici une bien étrange et amère récolte !

     

    Mais en cette année 1939, les américains ne sont pas prêts à entendre une telle chanson :
    - Billie Holiday aura du mal à trouver une maison de disques pour enregistrer
    - Elle est bannie définitivement de l'Alabama
    - Elle ne pourra jamais l'interpréter dans le Sud
    - Le Time Magazine parle de propagande communiste
    - Les radios américaines refusent de la diffuser

    III. Analyse des paroles et musicale

    Genre : vocal et instrumental

    Style : moderne

    Formation : 4 instruments : cuivre, piano, contrebasse et batterie

    Nuance : moyen (mezzo)

    Tempo : lent (lento)

    Mélodie : vocale et strié

    Caractères : calme, bouleversant, émouvant

    Timbre : acoustique

    - Le rythme très lent et la longue introduction musicale montrent la tristesse.

    - Le lexique indique que d’entrée que quelque chose ne va pas : répétition de « blood » et mention de «black body ».

    - Un contraste est établi entre d’un côté l’évocation d’une scène pastorale (« the Southern breeze », « the poplar trees »), et de l’autre la présence de quelque chose d’étrange, de singulier, une anomalie dans le décor.

    - C’est lorsque le fruit est comparé à un « black body » à la ligne 3 que l’on commence à comprendre que ce fruit prend un caractère humain

     

    1. Mon avis

    J’aime cette œuvre parce qu’elle est intéressante et elle a une histoire originale, et elle m’a appris quelque chose que je ne savais pas avant.

    Et dans la chanson, il y a du piano, aussi. C’est une femme afro -Américaine qui chante (quelque part, elle est un peu concernée par ce qui ce passe) et elle chante d’une façon très particulière, que je n’avais jamais entendue avant.

    1. Conclusion

    Cette chanson est très importante parce qu’elle est devenue un symbole de la lutte contre le racisme, la ségrégation car elle a obtenu le nom de « Marseillaise noire », elle est l’hymne de toutes les victimes du racisme et son titre est synonyme de lynchage. Cette chanson est comparable à l’action de Rosa Parks en 1955.

    Et grâce à son succès, l’auteur a écrit plusieurs autres chansons qui, pour la plupart ont été reprises par Franck SINATRA .

     

    Ce morceau sera repris plus tard, notamment par Nina Simone et Jeff Buckley

     

     

     

     

     

    Partager via Gmail





    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires