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    Biographie :

     

     

     

    Lise Labbé

     

    Née dans les années 30 à Montréal dans une famille ouvrière, Lise Labbé puise son inspiration dans son enfance à Montréal. Elle crée un monde nouveau dans les ruelles de la ville, un microcosme de tout ce qui s’y passe, remplit de marchands et d’enfants grouillant de toutes parts. Elle redonne vie aux ruelles, où les enfants aimaient jouer pendant la journée. Une époque aujourd’hui presque révolue. Bien qu’elle aime beaucoup dessiner, elle arrête pour se marier. Mais quand son unique enfant part à l’école maternelle, elle profite des son temps libre pour se remettre à peindre et pour présenter son travail à des galeries. Elle crée des tableaux nostalgiques, où elle met en scène la vie d’enfants citadins ou campagnards, rappelant aux anciennes générations leur enfance, tout en donnant à la jeunesse d’aujourd’hui un véritable aperçu du passé.

     

     

    Le tableau :

     

     

     

    Lise Labbé

     

    Ce tableau représente des enfants en train de jouer en hiver sur un lac gelé. La couleur dominante est un bleu ciel, très doux, qui se reflète au sol, dans la glace, et sur les murs des maisons. Le blanc est aussi très présent grâce à la neige qui se trouve par terre et sur les toits. L'impression générale est celle d'une grande clarté, mêmes les ombres sont bleues, comme si Lise Labbé peignait un monde sans obscurité. Les enfants jouent au hockey sur glace; deux portent les couleurs du canada, et deux autres les couleurs des USA. Ils sont debout tous les quatre et jouent sans la moindre violence. Les espaces sont très réduits; les enfants jouent sur un tout petit périmètre: ils sont proches les uns des autres, ce qui montre leur complicité.

     

    Lise Labbé est une représentante de l'art naïf car elle peint sans se plier aux règles de la perspective: les lignes sont erronées, les couleurs aussi intenses au premier plan qu'à l'arrière-plan, et les détails sont aussi précis, notamment les briques, sur les maisons qui sont proches que sur les maisons qui sont éloignées. Le tableau fait presque songer à un dessin d'enfant car les couleurs et les formes ne sont pas réelles: elles sont idéalisées.

     

     

     

     

     

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    Henri Rousseau (dit le Douanier Rousseau) est né à Laval en 1844 et mort en 1910 à Paris.

     

     Il est un peintre français et est considéré comme un représentant majeur de l'art naïf. Issu d'une famille modeste, il étudie le droit avant de partir à Paris, où il travaille dans un octroi, ce qu'il lui donna le surnom de « douanier ».

      « Moi-même » Henri ROUSSEAU (autoportrait). Huile sur toile 146 x113. Galerie nationale à Prague

    Il apprend lui-même la peinture et produit un grand nombre de toiles, qui représentent souvent des paysages de jungle. Il n'a pourtant jamais quitté la France. Son inspiration, il la puise dans la nature représentée dans les livres illustrés des jardins botaniques ou dans les récits des soldats qui ont participé à l'intervention au Mexique: son imagination extravagante fait le reste.  « Il n’y a rien qui me rende aussi heureux que de regarder et peindre la nature. Pouvez-vous imaginer que, quand je vais à la campagne et voit partout du soleil, de la verdure et des fleurs, je dis : tout cela m’appartient, vraiment ! » Henri Rousseau

    « Je ne sais pas s'il en est pour vous comme pour moi, mais quand je suis dans les serres et vois les étranges plantes des pays exotiques, alors je pense que j'entre dans un rêve. Je me sens un autre homme. » Henri Rousseau

    Ses toiles montrent une technique élaborée, mais leur aspect enfantin a valu beaucoup de moqueries à Henri Rousseau. Habitué du Salon des indépendants, il commence à recevoir des critiques positives à partir de 1891, et rencontre quelques autres artistes à la fin de sa vie, comme Robert Delaunay, Paul Signac et Pablo Picasso. Il ne réussit qu'à s'imposer pour de bon un peu avant sa mort, en exposant « Le rêve » .Son travail est aujourd'hui considéré comme crucial pour l'art naïf et il a influencé de nombreux artistes, notamment des surréalistes.

     

    « Le rêve » Henri ROUSSEAU (1910)

     

    " La charmeuse de serpents "

    « La charmeuse de serpents » est une commande de la mère de Delaunay.

    On voit sur cette peinture une femme à la peau noire et un oiseau à longue pattes au bord d’une rivière à l’orée d’une forêt tropicale. Elle joue de la flûte, autour de son cou, un serpent, et sur les arbres à sa gauche, d’autres serpents descendent pour se réunir autour d’elle. Cette scène se déroule une nuit de pleine lune.

    Le tableau est principalement composé de vert, mais Rousseau a ajouté au premier plan 3 massifs où le jaune domine. Derrière ces plantes, on aperçoit des boules roses très pâles presque blanches. Il a également ajouté deux rameaux de fleurs bleues en formes de clochettes, ainsi, il casse la couleur dominante ( vert ).

    Dans les arbres à droite, il y a des serpents noirs , deux perruches vertes et un autre oiseau carmin et noir.

    A gauche, un oiseau aquatique à bec aplati, juste à côté de la charmeuse il possède les teintes roses, grises et pour les pattes, du jaune et du marron.

    La charmeuse est au centre, elle a la peau noire et sa chevelure très brune arrive jusqu’à ses genoux.

    A droite, la masse de végétation diverse forme « le mur de la jungle » et à l’opposé, une rivière dont on ne peut deviner l’origine : l’Afrique, l’Asie ou l’Amérique du Sud ? On pourrait facilement dire l’Amazonie mais le personnage à la peau très foncée et à la chevelure extrêmement longue dérange. L’autre rive (à gauche), est profondément ouverte grâce à la rivière qui est éclairée par la lune.

    A travers ce tableau, Rousseau a représenté le personnage en accord total avec le monde qui l’entoure. Il y décrit un paradis perdu et la nostalgie du temps ou l’Homme vivait en harmonie avec la nature…

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