• Lise Labbé, par Priscillia Grondin

     

    Biographie :

     

     

     

    Lise Labbé

     

    Née dans les années 30 à Montréal dans une famille ouvrière, Lise Labbé puise son inspiration dans son enfance à Montréal. Elle crée un monde nouveau dans les ruelles de la ville, un microcosme de tout ce qui s’y passe, remplit de marchands et d’enfants grouillant de toutes parts. Elle redonne vie aux ruelles, où les enfants aimaient jouer pendant la journée. Une époque aujourd’hui presque révolue. Bien qu’elle aime beaucoup dessiner, elle arrête pour se marier. Mais quand son unique enfant part à l’école maternelle, elle profite des son temps libre pour se remettre à peindre et pour présenter son travail à des galeries. Elle crée des tableaux nostalgiques, où elle met en scène la vie d’enfants citadins ou campagnards, rappelant aux anciennes générations leur enfance, tout en donnant à la jeunesse d’aujourd’hui un véritable aperçu du passé.

     

     

    Le tableau :

     

     

     

    Lise Labbé

     

    Ce tableau représente des enfants en train de jouer en hiver sur un lac gelé. La couleur dominante est un bleu ciel, très doux, qui se reflète au sol, dans la glace, et sur les murs des maisons. Le blanc est aussi très présent grâce à la neige qui se trouve par terre et sur les toits. L'impression générale est celle d'une grande clarté, mêmes les ombres sont bleues, comme si Lise Labbé peignait un monde sans obscurité. Les enfants jouent au hockey sur glace; deux portent les couleurs du canada, et deux autres les couleurs des USA. Ils sont debout tous les quatre et jouent sans la moindre violence. Les espaces sont très réduits; les enfants jouent sur un tout petit périmètre: ils sont proches les uns des autres, ce qui montre leur complicité.

     

    Lise Labbé est une représentante de l'art naïf car elle peint sans se plier aux règles de la perspective: les lignes sont erronées, les couleurs aussi intenses au premier plan qu'à l'arrière-plan, et les détails sont aussi précis, notamment les briques, sur les maisons qui sont proches que sur les maisons qui sont éloignées. Le tableau fait presque songer à un dessin d'enfant car les couleurs et les formes ne sont pas réelles: elles sont idéalisées.

     

     

     

     

     

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